- Mai 2025
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Dans le cadre de mon Bachelor en communication, j’ai travaillé sur un projet fictif dont l’objectif était de nous familiariser avec Adobe InDesign à travers la création d’un magazine. Le brief, donné par nos formateurs, consistait à concevoir un magazine au format 8 pages, dans l’esprit des magazines “people”, mais avec un thème de notre choix. J’ai choisi de travailler sur l’univers du rap, un style musical que j’apprécie particulièrement et qui me semblait riche visuellement et éditorialement.
Le magazine comportait une couverture, trois doubles pages thématiques et un dos. J’ai pris le parti de mélanger à la fois le rap français et le rap américain, afin de représenter l’influence globale de ce style et de lui donner une ouverture internationale. Chaque double page était consacrée à un sujet distinct, mais le tout restait uni par une direction graphique cohérente.
Pour la conception graphique, j’ai mobilisé plusieurs outils de la suite Adobe. J’ai commencé par créer un logo sobre et efficace sur Illustrator, afin de donner une identité visuelle claire au magazine. Le choix de la sobriété n’était pas un hasard : dans un univers comme celui du rap, où les visuels peuvent être très chargés, il me semblait essentiel d’avoir une marque graphique simple, lisible et immédiatement reconnaissable.
Le logo que j’ai conçu est basé sur une approche géométrique et minimaliste. Sa forme circulaire renforce l’idée de cohérence et d’unité, comme une empreinte forte qui pourrait fonctionner aussi bien en couverture qu’en déclinaison sur différents supports (pages intérieures, goodies, digital). L’intégration des lettres stylisées à l’intérieur du cercle lui donne une identité unique et marquée, tout en restant suffisamment neutre pour pouvoir représenter tout type de contenu lié à la culture rap, qu’il s’agisse d’artistes français ou internationaux.
Ce travail sur le logo m’a permis de réfléchir à la notion de branding éditorial : un magazine, même fictif, doit se distinguer par un signe fort qui l’accompagne et qui peut être décliné à travers l’ensemble de ses pages. C’est ce rôle que ce logo remplit, en offrant une signature visuelle simple mais impactante, capable de s’imposer dans un univers médiatique saturé d’images.
Ensuite, j’ai utilisé Photoshop pour adapter certains visuels : j’ai notamment retravaillé des pochettes d’albums de rap pour les transformer en fonds couvrant des doubles pages entières, en les agrandissant et en les harmonisant pour conserver leur impact. Enfin, l’ensemble du travail de mise en page et de structuration éditoriale a été réalisé sur InDesign, qui m’a permis de composer la couverture, d’agencer les rubriques, de jouer avec la typographie et de gérer l’équilibre entre textes et images.
L’un de mes choix créatifs forts a été de mettre les visuels au premier plan. Le rap est une culture profondément visuelle : pochettes d’albums, clips, identité vestimentaire et univers graphiques sont autant d’éléments qui participent à son esthétique. Dans un magazine destiné à ce public, les images captent l’attention avant même la lecture.
Elles jouent donc un rôle d’accroche indispensable, permettant de susciter la curiosité du lecteur et de renforcer l’identité culturelle du contenu. C’est pourquoi j’ai choisi de donner une place dominante aux images, les textes venant les compléter et non l’inverse.
Ce projet fictif m’a permis de comprendre le fonctionnement d’InDesign et de l’expérimenter dans un cas concret. Mais au-delà de l’aspect technique, il m’a surtout appris à réfléchir comme un maquettiste : organiser une pagination, hiérarchiser l’information et trouver un équilibre entre l’identité visuelle et la lisibilité. C’était également un bon exercice pour apprendre à articuler plusieurs logiciels entre eux (Illustrator, Photoshop et InDesign) et les utiliser de manière complémentaire au service d’un projet éditorial cohérent.